
Tu rêves de faire la hijra, mais une question te hante un peu (ou beaucoup) :
“Comment je vais gagner ma vie là-bas, sans tout recommencer à zéro ?”
Cette question, je me la suis posée aussi.
Quand j’ai quitté la Belgique pour m’installer au Maroc, j’avais un poste tout trouvé dans une école Montessori. Et à côté, je continuais mes prestations de graphisme le soir, quand les enfants dormaient. Mais malgré ça, une petite voix revenait en boucle : “Tu vas vraiment continuer comme ça encore longtemps ?”
J’avais envie de plus.
Plus de liberté, plus de sens, plus de temps pour ma famille… sans pour autant renoncer à avoir un vrai revenu.
C’est comme ça que j’ai mis un pied dans le blogging. Et au fil du temps, ce blog est devenu bien plus qu’un projet sur le côté. Il est devenu la base de mon indépendance. Mon tremplin. Mon outil pour vivre une hijra alignée, sans dépendre du salariat ni des réseaux sociaux.
Dans cet article, je te partage ce chemin. Pourquoi j’ai choisi cette voie, ce que ça a changé (en bien comme en galère), et ce que tu peux en tirer pour toi, si tu veux faire de ta hijra un vrai nouveau départ.
Faire la hijra : un rêve… qui vient avec son lot de questions

Quand on parle de hijra, on pense souvent à liberté, foi, renouveau…
Mais ce qu’on oublie de dire, c’est que derrière l’excitation du départ, il y a aussi un sacré paquet d’inconnues.
Où est-ce qu’on va habiter ?
Comment on va gérer les enfants, la scolarité, l’organisation du quotidien ?
Et surtout… comment on va faire pour vivre sans se retrouver bloquée à bosser 40h par semaine à l’autre bout de la ville ?
Perso, quand on est arrivés au Maroc, j’avais la “chance” d’avoir un poste d’institutrice dans une école Montessori. Sur le papier, c’était parfait : cadre, stabilité, salaire (même si pas fou, il faut l'avouer).
Mais très vite, j’ai vu les limites de ce modèle.
Je passais mes journées avec les enfants des autres, pendant que les miens grandissaient sans moi. J’étais crevée, épuisée mentalement, et j’enchaînais le soir avec mes prestations de graphisme freelance pour compléter les revenus.
Et puis, au bout de deux ans à travailler à l’école Montessori, j’ai décidé d’arrêter.
Le salariat, c’était pas fait pour moi.
Le rythme imposé, les préparations d’activités après les classes, les réunions, les formations…
À la fin de la journée, il ne me restait plus rien. Ni énergie, ni temps pour mes enfants.
Et ça, ce n’était pas négociable.
Je ne voulais pas d’une vie où je devais choisir entre être une maman présente et avoir une activité professionnelle. Alors on a repris l’école à la maison, comme on le faisait en Belgique.
Une décision de cœur. Et aussi le point de départ d’une vraie réflexion. Parce que là, ça ne pouvait plus être comme avant.
Je ne voulais pas juste changer de pays.
Je voulais changer de cadre, de fonctionnement, de vision.
Je voulais un quotidien plus doux, un revenu plus libre, un projet qui ait du sens pour moi.
Et là, toutes les questions se sont enchaînées dans ma tête :
- Comment créer une activité compatible avec ma vie de maman ?
- Comment ne pas m’enfermer dans un business qui va me voler mon temps ?
- Comment gagner ma vie sans m’éparpiller ni me trahir ?
- Et surtout… comment faire ça en restant alignée avec mes valeurs ?
C’est là que j’ai commencé à me dire :
Et si au lieu de vendre mon temps, je construisais un truc qui me permette de partager, d’aider, de transmettre — sans courir après des clientes, ni poster sur Instagram tous les jours ?
Et c’est ce chemin de réflexion qui m’a menée, doucement, mais sûrement… vers le blogging.
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Pourquoi j’ai choisi le blogging (et pas autre chose)
À ce moment-là, je sentais que j’avais besoin d’un nouveau départ côté pro.
Je voulais plus juste “faire pour les autres”, j’avais envie de transmettre.
De montrer à mes clientes qu’elles pouvaient faire par elles-mêmes, qu’elles pouvaient comprendre, créer, avancer… sans dépendre de quelqu’un à chaque fois qu’elles voulaient publier un visuel ou mettre à jour leur blog.
Et oui, j’ai pensé à reprendre le graphisme à fond.
Mais avec la reprise de l’école à la maison pour les enfants, c’était juste pas gérable.
Trois padawans à la maison, une organisation en mode Tetris, plus la pression des délais clients ? Non merci.
C’est là que le blogging est revenu dans ma tête.
J’avais lancé un blog pour présenter mes services, mais j’étais bloquée à l’idée d’écrire.
J’avais l’impression que c’était réservé aux gens super à l’aise avec les mots, ceux qui ont “une plume” comme on dit.
Spoiler : c’est faux. T’as pas besoin d’être écrivain pour tenir un blog qui cartonne.
Et puis, j’ai gagné une formation en blogging grâce à un concours.
Bon… soyons claires : la formation était pas ouf.
Beaucoup de blabla, des promesses bien trop belles pour être vraies.
Genre : “tu peux vivre de ton blog sans y passer du temps, ça va tourner tout seul” — tu vois le genre.
Mais malgré ça, elle m’a donné ce qu’il me manquait : un point de départ.
Juste assez pour me dire : ok, go. Je me lance.
Et c’est comme ça que j’ai commencé à prendre mon blog au sérieux.
À partager ce que je savais, à construire quelque chose qui me ressemblait vraiment, et surtout à créer un business qui s’adapte à ma vie — pas l’inverse.
Les 5 étapes qui m’ont permis de vivre de mon blog
Non, j’ai pas lancé mon blog un lundi et encaissé mes premiers revenus le vendredi.
Mais pas besoin non plus d’attendre 5 ans et 10 000 abonnés pour que ça commence à rapporter.
Ce que je vais te partager ici, c’est exactement les étapes que j’ai mises en place — petit à petit — pour créer un blog qui tient la route, qui rapporte vraiment, et qui me laisse de l’air pour vivre ma vie à côté.
#1 J’ai choisi une thématique qui avait du sens pour moi
Pas une “niche tendance”. Pas un truc parce que “ça marche sur Pinterest”.
Juste un sujet dans lequel je me sentais à l’aise, que je maîtrisais, et surtout que j’avais envie de partager.
À mes débuts, je parlais surtout de graphisme.
Puis j’ai évolué avec mes clientes, avec leurs besoins, avec ce que moi-même j’apprenais en chemin.
Pinterest, blogging, Instagram, slow content… la thématique a bougé, mais le fil rouge est resté le même : aider les femmes à construire leur présence en ligne de manière alignée, sans finir en burnout.
Et c’est ça qui m’a permis de rester régulière, même quand je doutais.
Parce que quand tu fais un blog juste “pour l’argent”, tu t’essouffles vite.
Mais quand tu fais un blog pour transmettre quelque chose qui compte pour toi, tu tiens sur la durée.
#2 J’ai posé les bases de mon blog (en mode simple, mais stratégique)
J’avais les compétences techniques, oui.
Mais justement : je savais à quel point on peut vite se perdre dans les détails.
Alors j’ai choisi de faire simple. Efficace. Sans me compliquer la vie.
J’ai pris un outil tout-en-un qui me permettait d’aller droit au but : Thrive Themes
Un thème facile à personnaliser sans prise de tête, même si t’as zéro compétence technique.
Mais surtout, c’est pas qu’un thème : tu peux aussi y créer tes pages, tes formulaires de capture d’email, mettre en forme tes articles… tout est intégré.
Et ça, ça m’a permis de me concentrer sur l’essentiel : le contenu, la stratégie, la transmission.
Le site était beau, clair, harmonieux. Et ça, je l’ai entendu plus d’une fois.
Mais surtout, il était fonctionnel et rapide à mettre en place — ce qui m’a permis de passer à l’action sans me noyer dans les détails.
#3 J’ai appris à créer du contenu utile (et à penser SEO)
Au début, je pensais que “publier un article” suffisait.
Mais en vrai, si tu veux que ton blog soit trouvé, faut comprendre ce que ta cible tape sur Google.
J’ai commencé à réfléchir autrement :
- Qu’est-ce qu’elle cherche ?
- Quels mots elle utilise ?
- Comment je peux l’aider vraiment avec ce que je sais ?
J’ai aussi appris à structurer mes articles, à utiliser les bons titres, à intégrer mes mots-clés sans que ça sonne robot.
Et surtout : à me mettre à la place de la lectrice, pas juste à balancer ce que j’ai envie de dire.
#4 J’ai mis en place une newsletter… avant même d’avoir lancé officiellement le blog
Oui, tu as bien lu.
Avant même de publier mon premier article, j’avais déjà mis en place un ebook gratuit qui tournait en coulisses.
Et ce petit PDF m’a ramené mes premiers abonnés, bien avant que le blog soit “officiellement lancé”.
C’est ce qui m’a permis de :
- Ne pas dépendre des réseaux
- Créer une vraie relation avec mes abonnées
- Tester mes idées en avant-première avec elles
Et aujourd’hui encore, c’est la newsletter qui reste le canal le plus puissant dans mon business.
Pas besoin d’être partout quand tu as une audience engagée dans ta boîte mail.
Besoin d’un coup de main pour lancer ta newsletter sans y passer ta vie ?
Dans mon cas, la newsletter a été un tournant.
Je l’ai mise en place avant même que le blog soit officiellement lancé, et ça m’a permis de créer une vraie relation avec mes abonnées… sans dépendre d’Instagram ou d’algorithmes capricieux.
Et si tu veux toi aussi te lancer — sans galérer à chaque étape — j’ai ce qu’il te faut.
Le Starter Pack Newsletter, c’est ton kit de mission complet pour :
- Créer ta newsletter sans prise de tête (même si la technique te fait flipper)
- Savoir exactement quoi écrire (même quand t’as zéro inspi)
- T’organiser avec clarté (même si tu jongles déjà avec 100 choses)
Prête à activer ta mission newsletter ?
#5 J’ai commencé à vendre… timidement (mais avec des résultats immédiats)
Je te cache pas que je doutais.
Je savais que j’avais des choses à transmettre, mais j’étais pas encore “experte”, pas ultra confiante.
Alors j’ai lancé mes premiers accompagnements en toute simplicité, en mode “je t’aide à faire ça, avec toi, étape par étape”.
Pas de gros lancement. Pas de tunnel automatique. Juste une proposition claire et sincère.
Et tu sais quoi ?
Toutes les places sont parties. Très vite.
Et là, j’ai réalisé un truc important : Quand tu parles à la bonne personne, avec les bons mots, pas besoin d’avoir une audience immense pour vendre.
C’est ce premier pas qui m’a montré que oui, je pouvais en vivre.
Et que ce blog, que j’avais hésité à lancer, avait un vrai potentiel.
J’ai pas tout fait “comme il faut”.
Mais j’ai fait ce qui me paraissait juste pour moi, à ce moment-là, avec les moyens, le temps, et l’énergie que j’avais.
Et c’est ce que je veux te transmettre ici : tu n’as pas besoin d’être experte, ni prête à 100 %, pour commencer à construire quelque chose de solide.
Ton blog ne sera pas figé. Il va évoluer avec toi.
Mais il peut déjà poser les bases d’un vrai projet pro, même si tu avances par étapes.
Et crois-moi, les résultats concrets ne mettent pas aussi longtemps qu’on le pense à arriver…

Ce que le blogging m’a permis (au-delà de l’argent)
Bien sûr, gagner de l’argent avec son blog, c’est important.
Mais pour moi, ce que ça m’a apporté va bien au-delà du chiffre sur le compte bancaire.
Une vraie indépendance
Je ne dépends plus d’un patron, d’un emploi du temps imposé, ni d’un lieu de travail.
Je peux décider de mon rythme, de mes projets, de mes offres.
Et rien que ça, c’est un changement immense dans la façon de vivre son quotidien, surtout quand on est en hijra et qu’on a envie de construire quelque chose sans être bloquée par les limites du salariat.
Un business qui me suit partout
Le blog, c’est pas un local commercial. C’est pas un bureau physique.
C’est un vrai business, que je peux gérer de n’importe où, du moment que j’ai une connexion.
Que je sois à la maison, en déplacement ou même dans un coin reculé du Maroc, je garde le lien avec mon audience, je continue à faire tourner mon activité, sans que ça prenne toute la place.
Un équilibre que je n’avais jamais connu dans le salariat
Avant, je courais partout. Littéralement.
Entre le boulot à l’école, les enfants, la maison, le freelance le soir… j’étais en tension quasi permanente.
Avec le blog, j’ai appris à organiser mon temps autrement.
À créer un rythme qui s’adapte à ma vie de famille — pas l’inverse.
Je ne dis pas que tout est toujours fluide et parfait (spoiler : non), mais j’ai enfin trouvé un mode de fonctionnement qui me permet d’avancer pro sans m’épuiser perso.
Et surtout : me sentir utile, sans sacrifier mes priorités de maman en hijra
C’est peut-être ce que je cherchais depuis le début, sans forcément mettre les bons mots dessus.
Un équilibre entre impact et présence.
Pouvoir aider d’autres femmes, transmettre ce que j’ai appris, tout en restant disponible pour mes enfants.
Pas seulement physiquement, mais vraiment présente.
En tant que maman en hijra, loin de la famille, avec une vie bien remplie et trois enfants à accompagner dans leur quotidien (et maintenant 4 enfants), j’avais besoin de construire un projet qui ne m’éloigne pas de l’essentiel.
Le blog m’a offert cet espace.
Un espace pour m’exprimer, pour créer, pour bâtir quelque chose de concret.
Mais aussi un espace où je peux dire stop quand c’est nécessaire.
Où je peux bosser pendant la sieste, ou entre deux leçons de maths, sans culpabiliser, sans avoir à justifier quoi que ce soit à qui que ce soit.
Et surtout… je me sens utile.
Je me sens à ma place.
Pas parce que je “produis”, pas parce que je “gagne”, mais parce que je vois l’impact de ce que je fais. Parce que je reçois ces messages de femmes qui me disent “j’ai osé me lancer grâce à toi”, ou “je me sens moins seule depuis que je t’ai lue”.
Et tout ça, sans avoir à sacrifier ce que je refuse de sacrifier : mon rôle de maman, mon rythme de vie, mes choix de cœur.
Mais soyons claires : tout n’a pas été simple
Je pourrais te dire que tout s’est mis en place naturellement.
Que j’ai trouvé ma voie direct, que j’ai lancé mon blog en claquant des doigts et que tout a roulé.
Mais on va pas se mentir : ça ne s’est pas passé comme ça.
Il y a eu des moments de doute. Des gros.
Des soirs où je me suis demandé pourquoi je m’étais embarquée là-dedans.
Des articles écrits dans un coin de table, avec les enfants qui jouent à côté (ou qui se disputent, soyons honnêtes).
Des fois où j’ai publié en me disant “Est-ce que ça va vraiment servir à quelqu’un ?”
Et des périodes entières où j’avais l’impression de stagner.
Mais malgré tout ça, j’ai continué.
Parce que je savais pourquoi je le faisais.
Parce que même si ce n’était pas toujours simple, c’était juste pour moi.
Et surtout parce qu’à chaque petit retour, chaque message, chaque inscription à ma newsletter, je voyais que ça avançait.
Et si aujourd’hui je partage tout ça, ce n’est pas pour faire genre “regarde comme j’ai galéré”.
C’est pour que tu saches que tu peux, toi aussi, construire ton projet en respectant ton rythme.
Sans te comparer.
Sans vouloir aller plus vite que ce que ta vie permet à ce moment-là.
C’est aussi pour ça que j’ai créé la Success Blogueuse Academy.
Pas une formation pour “tout réussir en 30 jours”.
Mais un vrai accompagnement, pensé pour les femmes comme toi — qui ont des ambitions, oui, mais aussi une vie, une foi, des enfants, des responsabilités.
Un programme qui te permet de poser les bases d’un blog solide, sans avoir à choisir entre tes objectifs et ta réalité.
Ce que je veux que tu retiennes

Si tu es en train de réfléchir à faire la hijra, ou que tu vis déjà à l’étranger, et que tu sens que tu as besoin d’une activité pro qui respecte ton rythme et tes valeurs, sache une chose : le blogging est une vraie option.
Pas un “truc de plus” à tester.
Pas un rêve inaccessible réservé à celles qui ont fait des études en com’.
Mais un projet concret, évolutif, et complètement compatible avec une vie de famille bien remplie.
Est-ce que ça demande du travail ? Oui.
Est-ce que ça demande de l’engagement ? Oui aussi.
Mais tu n’as pas besoin d’être disponible 8h par jour ni de poster tous les jours sur Insta pour que ça fonctionne.
Tu peux avancer à ton rythme. Poser des bases solides. Et construire un vrai business.
Un business qui ne te demande pas de choisir entre ton rôle de maman et ton ambition.
Et si tu veux être accompagnée pour le faire sans t’éparpiller, avec une vraie méthode et une approche humaine, je t’invite à rejoindre la liste d’attente de la Success Blogueuse Academy.
Tu y trouveras tout ce qu’il te faut pour démarrer ton blog du bon pied, même si tu pars de zéro.
Même si tu bosses le soir, quand la maison dort.
Même si tu doutes encore.
Ce n’est peut-être pas le bon moment parfait.
Mais si tu lis encore ces lignes, c’est peut-être le bon moment pour commencer.